Le club des punks contre l’apocalypse zombie, anarpocalypse

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Ce qui est bien avec Le club des punks contre l'apocalypse zombie, c'est qu'en ouvrant le bouquin on sait à peu près à quoi s'attendre : Des punks contre des zombies, ce qui a l'air rigolo (n'est-ce pas ?). Le dernier roman de Karim Berrouka part donc sur le truc bien à la mode, du bon vieux mort-vivant des familles qui se traine et mange les gens. Ce roman commence par la classique invasion de pourris dans la ville de Paris, gens qui paniquent, monstres qui les mangent joyeusement, beeeuuuuaaaaarrrrrg, et quelques chanceux qui arrivent à s'abriter à temps. La principale originalité de celui-ci est donc de proposer un casting de héros entièrement composé de keupons, les joyeux squatteurs du…

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Saint’s blood, la loi et la foi

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Falcio a vraiment pas de bol,  après toutes les épreuves qu'il a traversées dans les tomes précédents des Greatcoats, il démarre Saint's blood, troisième roman de la série, par un duel judiciaire vraiment pas à son avantage. Mais il a de la ressource et de l'astuce, et c'est comme ça qu'on retombe dès les premières pages du roman dans tout ce qui fait la force de la saga. Après cette introduction musclée, Falcio et ses camarades se retrouvent avec une série de meurtres sur les bras, sauf que les victimes ne sont pas n'importe qui : Quelqu'un a trouvé le moyen de tuer des saints. Les greatcoats n'avaient pas assez de problèmes avec les chevaliers, les ducs et les assassins…

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Manesh, au rythme du fleuve

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Manesh est le premier tome d'une série, Les sentiers des astres, et également le premier roman de Stefan Platteau qui a été quasi-unanimement couvert d'éloges par les lecteurs. Faisant toujours tout à l'envers ou presque, j'avais commencé par le petit spin-off Dévoreur dont vous trouverez mon avis chez les copains du Cri du troll. Il faut maintenant s'attaquer au plat de résistance, la pièce maitresse, le cœur de la meule... Le roman raconte l'expédition d'un équipage de bateliers remontant le fleuve Framar en quête de la demeure du Roi-Diseur, un oracle légendaire que le capitaine Rana souhaite interroger. En chemin, ils vont repêcher le corps inanimé d'un homme blessé. Ils vont le retaper tant bien que mal dans des conditions…

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Mage de guerre, un joli tour de passe-passe

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La grande nouveauté fantasy Bragelonnienne de ce début d'année est Mage de guerre, premier roman de Stephen Aryan et début d'une nouvelle saga : L'âge des ténèbres. Le résumé présenté par l'éditeur est à première vue archi-classique : "une armée de méchants, des gentils désespérés, de la bagarre !", mais comme j'ai un petit côté bourrin régressif, j'ai pas eu peur, j'y suis allé. Ça part donc de manière très banale : à l'ouest, l'empereur fou Taïkon étend ses conquêtes dans toutes les directions et se rapproche de Seveldrom avec son immense armée. Le roi Matthias prépare sa défense et ça va chauffer. Nous suivrons principalement trois personnages dans ce conflit, tous du côté des défenseurs : Balfruss, un des derniers…

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Eos, surcharge poétique

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De la fantasy sombre et poétique, une histoire violente et sensuelle, ce sont les promesses qui nous sont faites par Eos, la prochaine sortie fantasy de chez Mnémos. Après des publications telles que Les nefs de Pangée ou le Bâtard de Kosigan, y'a de quoi être confiant ! Au début du roman, nous suivons un groupe de 32 utopistes qui ont tout quitté pour fonder une communauté loin de leur société corrompue. Ils ont trouvé une terre disponible et s'y installent tranquillement, construisant leurs habitations et cultivant leurs champs. Tout se déroule bien jusqu'à une tragique nuit où la colonie est attaquée par des créatures terrifiantes. C'est Eos, jeune fermier de 19 ans, qui va sauver ses camarades en se…

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L’infernale comédie, le cancer du colon

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L'infernale comédie est la réédition d'une trilogie de Mike Resnick parue à la base chez Denoël à partir de 1995. Cette intégrale sortant à la fin du mois chez ActuSF regroupe Paradis, Purgatoire et Enfer qui sont trois romans parlant de colonisation de planètes inexplorées... à moins que ça parle d'autre chose ? Je ne sais plus, je suis confusionné... Dès les premières pages, l'auteur annonce sur un ton ironique que ce qui va suivre est de la fiction-mais-pas-trop. En effet il attaque sur une fable Africaine et nous précise "Elle n’a évidemment rien à voir avec ce roman, qui parle d’une planète imaginaire, Peponi, et non d’un pays bien réel, le Kenya", introduction qui sera répétée pour chacun des…

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La pointe d’argent, Chroniques des fouteurs de merde

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 Ah, quel bonheur de retrouver la Compagnie Noire. Vite, dévorons ce nouveau tome ! Mais... Mais... Ils sont où ces cons ? Ils sont pas là... Ah zut, c'est vrai, La pointe d'argent est un spin-off de La Compagnie Noire, mais sans La Compagnie Noire (warning : si vous n'avez pas lu la première trilogie et avez une phobie du spoil, il serait bon de zapper cette chronique). En effet, l'histoire de ce présent tome démarre après la fin du 3, les mercenaires ayant survécu à la bataille des Tumulus s'en sont allés vadrouiller vers le sud, laissant l'essence du Dominateur enfermée dans une petite pointe d'argent protégée par un arbre divin. Pas de bol, quatre petits malins parviennent à…

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L’empire ultime, d’la brume dans les oreilles

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 J'avais déjà touché l'univers de Brandon Sanderson du bout de l'orteil, j'avais lu Warbreaker en me disant qu'il faudrait, un jour, peut-être, attaquer l’œuvre maitresse du bonhomme : Fils-des-brumes. Puis j'ai laissé trainer, y'a tellement de belles choses à découvrir qu'on en oublie les pièces maîtresses. Deux ans plus tard, j'ai eu envie de m'essayer aux livres audio pour accompagner mes balades quotidiennes, pour m'aérer l'esprit pendant que je me dégourdis les jambes (et couvrir le bruit des bagnoles, parce que c'est chiant le bruit des bagnoles, mais on s'en fout un peu d'ma vie, me direz-vous). Je me suis donc promené sur Audible en cherchant de quoi tester leur mois d'essai avec un bon pavé qui me tiendrait un…

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La maison dans laquelle, L’école des freaks

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 C'est une vieille maison grisâtre qui survit au milieu des rangées d'immeubles et des terrains vagues, c'est un institut pour les jeunes handicapés, malades ou détraqués, c'est leur foyer, leur école, leur refuge, leur univers entier. Pour ses habitants, elle est seulement "La maison". La maison dans laquelle est le premier roman de Mariam Petrosyan, livre qu'elle a mis des années à écrire sans aucune intention de publication, nous conte la couverture. Un éditeur est tombé dessus et paf, gloire en Russie, buzz, traduction et ça arrive chez nous chez Monsieur Toussaint Louverture dans une édition superbe, un gros pavé de 950 pages pour faire de la muscu tout en lisant, avec une couverture qui fait soulever un sourcil dubitatif…

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Deadpool, #lol

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 En 2009, après deux films X-Men magistraux et un troisième très dispensable, le spin-off X-Men Origins : Woverine avait réussi le tour de force de foirer l'introduction cinématographique de deux des personnages les plus populaires de ce côté-ci de l'univers Marvel : Gambit et Deadpool. Bien joué. En 2016 monsieur Ryan Reynolds, qui interprétait Deadpool alors, revient dans un nouveau film sur le héros tout cramé. Le but est clair : rebooter le personnage pour pondre un héros fidèle à l'original, un homme masqué immortel, impertinent, bien trash et méta. C'est la grande réussite de ce nouveau Deadpool cuvée 2016. Comme tout premier film sur un nouveau héros, on retrouve l'histoire de ses origines : Wade Wilson, un connard branleur…

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