22/11/63, Hail to the king (again)

  • Commentaires de la publication :0 commentaire

 Ça faisait bien longtemps que j'avais pas lu un bon gros pavé signé Stephen King pur jus, mais j'ai tendance à attendre la sortie poche parce que je suis radin et patient (combo gagnant) donc je découvre 22/11/63 seulement cet automne. Bon, autant prévenir, si vous l'avez pas déjà remarqué je suis un peu fan du bonhomme, je reste un gros râleur au fond de moi-même mais il me déçoit pas souvent, j'y peux rien. Et donc ce nouveau gros pavé, sorti après "Under the Dome", raconte l'histoire de Jacob Epping, un prof d'anglais dans un lycée du Maine qui tombe un beau jour sur un moyen de remonter à une date précise du passé, un jour de 1958. Son…

Continuer la lecture22/11/63, Hail to the king (again)

L’étoile du matin, Robin des bourrins

  • Commentaires de la publication :0 commentaire

 Si y'a une chose que Monsieur David Gemmell savait bien faire, c'était raconter des légendes (wink wink). Or ici il s'est éloigné quelque peu de son univers Drenaï pour nous raconter celle de Jarek Mace, alias l'étoile du matin, défenseur du peuple et libérateur des Highlands. Mais la légende nait parfois d'une réalité un peu moins héroïque et un peu plus crue, pleine de boue et d'égoïsme, et c'est cette réalité que va nous raconter Owen Odell, le barde qui a suivi Jarek, vu et construit le nom de l'étoile du matin. Ce roman s'inspire pas mal de l'histoire de Robin des Bois et nous présente donc la montée en puissance d'un hors-la-loi qui va fédérer le peuple opprimé des…

Continuer la lectureL’étoile du matin, Robin des bourrins

Acacia, le trône de fer en moins rouillé

  • Commentaires de la publication :0 commentaire

C'est marrant, j'me trimballe les deux premiers tomes d'Acacia depuis pas mal d'années, un cadeau d'un proche sur le conseil d'un vendeur peu scrupuleux qui lui aurait sorti "s'il aime le trône de fer, il faut qu'il lise ça". Homme de peu de foi, j'ai classé ça dans "mouais, baratin, j'le lirai quand j'aurai le temps, donc jamais". Résultat, 4 ans plus tard, j'me retrouve à ouvrir le premier tome dans un moment d'égarement, j'ai pas fait exprès, j'vous jure... Et donc, comme moi vous sentez bien venir la bouse vendue à base de name-dropping éhonté ? Et bien non, je peux donc affirmer qu'il existe un libraire qui sait de quoi il parle dans les sombres allées des magasins…

Continuer la lectureAcacia, le trône de fer en moins rouillé

L’océan au bout du chemin, Gaiman replonge en enfance

  • Commentaires de la publication :0 commentaire

Neil Gaiman a des petites manies que j'ai déjà souligné précédemment, celle que je vois souvent est que son héros n'est qu'un véhicule servant au lecteur qui, à travers ses yeux, va parcourir le monde créé par l'auteur pour lui. Neil Gaiman crée donc des espèce de train fantôme où son héros se laisse porter, regardant le monde réel se transformer sous ses yeux en un délire fantastique, la bouche ouverte et l'air ahuri mais souvent plutôt passif. Ici la même chose se produit, à la différence que ce personnage est un enfant de 7 ans, solitaire et féru de lecture. Et le monde fantastique en question c'est la ferme des Hempstock qui se situe derrière chez lui, dont les…

Continuer la lectureL’océan au bout du chemin, Gaiman replonge en enfance

Les chroniques des crépusculaires, psychopathe-fantasy

  • Commentaires de la publication :0 commentaire

Agone est l'héritier légitime du Baron de Rochronde, et voilà que son paternel claque. Mais Agone est un pacifiste et déteste son père, ce seigneur guerrier cruel et sanguinaire, il est donc décidé à renoncer à son héritage et poursuivre sa formation de professeur itinérant pour éduquer les pauvres campagnards. Mais le papa, dans son sadique testament, impose à son fils de passer 6 jours à l'école du Souffre-Jour et si au bout de ces 6 jours il veut toujours être un érudit crapahuteur, il sera libre de son choix. Bien sûr il y va, je me demande toujours pourquoi d'ailleurs, ça puait le traquenard à plein nez mais bon, soit, le jeune Agone va dans cette école qui forme…

Continuer la lectureLes chroniques des crépusculaires, psychopathe-fantasy

Gagner la guerre, les aventures de Connardo Auditore da Firenze

  • Commentaires de la publication :0 commentaire

 Moi quand je lis l'histoire d'un assassin à capuche dans un environnement typé "renaissance italienne", évidemment mon petit cerveau va faire le rapprochement avec Ezzio d'Assassin's creed... Mais comme mon titre le fait si subtilement remarquer, Gagner la guerre ne raconte pas l'histoire d'un jeune gentilhomme au grand cœur, non... Benvenuto Gesufal est une racaille, un produit des bas-quartiers de Ciudalia, un tueur pur jus sans trop de morale. Nous faisons la connaissance de ce doux énergumène sur un navire, Ciudalia vient d'écraser la flotte de Ressine et les dernières escarmouches navales mettent un point final à cette guerre. Mais Benvenuto n'est pas là pour taper du vaincu, son patron est un des hommes politiques influents de Ciudalia et considère…

Continuer la lectureGagner la guerre, les aventures de Connardo Auditore da Firenze

Les Manteaux de Gloire, le roi est mort, vive le roi !

  • Commentaires de la publication :5 commentaires

Ils sont les "greatcoats", (qu'on pourrait traduire par "grand-manteaux", ou "super-anoraks" ou "énormes doudounes", je sais pas trop...), ils sont les magistrats sélectionnés et entrainés par le roi Paelis pour sillonner les duchés et faire appliquer la loi du Royaume. Ce sont des guerriers et des tacticiens exceptionnels, des hommes de loi justes et respectés... Enfin, ils l'étaient, jusqu'au jour où les ducs se sont retournés contre le roi et ont planté sa tête sur une pique, jour où les "greatcoats" ne sont pas intervenus et ont fui au lieu de protéger leur souverain. Aujourd'hui ils sont les "trattaris", ou les "tatter-cloaks", les traîtres, méprisés par le peuple, chassés par les ducs, ils ne gardent de leur ancien nom que…

Continuer la lectureLes Manteaux de Gloire, le roi est mort, vive le roi !

La voie de la colère, l’empire contre-attaque

  • Commentaires de la publication :0 commentaire

Dun Cadal, général légendaire de l'ancien empire, passe ses vieux jours à ressasser sa vieille vie à la taverne du coin, constamment imbibé d'alcool et vraiment pas beau à voir. Le jour où une historienne va venir écouter ses radotages chroniques pour retrouver l'ancienne épée de l'empereur, il va revenir sur sa rencontre avec le jeune Grenouille qui deviendra son protégé, et sur tous les événements qui ont suivi et ont mené à la chute de l'empire, et la naissance de la nouvelle république. Par ce pitch archi-classique (oui, encore une fois, un truc à la "nom du vent", on a compris, monsieur Bragelonne), "la voie de la colère" nous fait entrer dans le vif du sujet dès les premières…

Continuer la lectureLa voie de la colère, l’empire contre-attaque

Warbreaker et les dieux procrastinateurs sous LSD

  • Commentaires de la publication :0 commentaire

Du texte avec des couleurs dedans Brandon Sanderson est un original, le mec il fait un livre de fantasy sans dragon, sans elfe et sans mage à chapeau pointu. Il se permet même de développer un système de magie, de religion et de politique jamais vu, cohérent et très sympa. Imaginez un monde où chaque personne possède un "Souffle", espèce d'énergie vitale qui permet une conscience un peu plus sensible du monde qui nous entoure. La base du bordel c'est qu'on peut céder son souffle à n'importe qui, mais sans souffle on devient un "Morne", on se sent un peu moins vivant, un peu insensible. Mais du coup on peut aussi en avoir plusieurs, voire des centaines, voire des milliers,…

Continuer la lectureWarbreaker et les dieux procrastinateurs sous LSD