Vous aurez peut-être remarqué l’absence de radar pour le mois dernier, j’avais pas grand chose à mettre dedans à part peut-être le dernier Roshar de Sanderson mais comme j’ai calé au milieu de Justicière, bah, bof, tant pis, la flemme. Mais comme d’habitude, le mois d’Août va être bien chargé, chacun fait sa rentrée, appelez vos libraires, ça va chauffer.
Sorties VF
20 Août – Chevauche-brumes – Intégrale, Thibaud Latil-Nicolas
Mais évidemment que je vais acheter cette superbe intégrale de Chevauche-brumes ! J’avais adoré cette trilogie de Thibaud Latil-Nicolas, c’est ce qui s’est fait de mieux en fantasy francophone depuis… Euh… Depuis j’en sais rien, j’ai pas d’idée là, mais c’est un must-have.
Thibaud, reviens !
Résumé :
La neuvième compagnie des légions du roi, usée par les batailles, pensait enfin goûter au repos. Mais une mission inattendue les envoie aux portes du Nord, là où s’étend la Brume d’Encre, un voile de mystère et de mort qui marque la frontière du monde connu. Lorsque cette brume commence à se déchirer, libérant des créatures cauchemardesques, le royaume tout entier est menacé.
Accompagnés de farouches cavalières et d’un mage missionné pour percer les secrets de ce mal ancien, ces soldats aguerris devront affronter l’inconnu. Entre combats épiques, puissances occultes et sacrifices, leur bravoure suffira-t-elle à contenir l’avancée des ombres ?
Dans cette fresque de fantasy immersive et haletante, Thibaud Latil-Nicolas nous plonge au cœur d’une guerre aussi brutale que mystérieuse. Une épopée inoubliable où le destin du royaume repose sur les épaules de guerriers déterminés à chevaucher au-devant des brumes…
Couverture : Qistina Khalidah
Éditeur : Mnémos
Nombre de pages : 800
Prix : 42€ (relié)

20 Août – Les chemins de Ji 2 : La souche perdue, Pierre Grimbert
J’ai toujours pas lu Grimbert mais vu de loin ça a l’air d’être ma came alors je continue de suivre ses sorties. Ce tome 2 des Chemins de Ji fait suite à La branche Romine et la nouvelle DA de mnémos est toujours aussi classe, vous devriez l’acheter rien que pour ça.
Résumé :
La traque continue.
Alors que le monde connu est sous la menace de secrets anciens, deux factions se disputent le destin d’un enfant aux pouvoirs incommensurables. D’un côté, les sorciers du Wul Melinem, prêts à tout pour raviver la grandeur perdue de Romine. De l’autre, une poignée de fugitifs portés par l’espoir et la compassion.
Rescapés d’un naufrage et piégés dans un univers inconnu, Liéronim, Bessanis et leurs compagnons cherchent désespérément un moyen de rentrer ou simplement de survivre. Derrière eux, le redoutable maître Nassius rassemble ses sbires, décidé à rouvrir les portes magiques menant à d’autres mondes… sans en mesurer les conséquences, ni les sacrifices nécessaires.
Et si l’enfant au centre du conflit n’était pas un simple garçon, mais la clef d’un pouvoir aussi ancien que dangereux ?
Couverture : Michal Kváč
Éditeur : Mnémos
Nombre de pages : 320
Prix : 21,50€ (broché) / 9,99€ (numérique)

27 Août – Le cycle des rages 1 : Les survivants du ciel, Kritika H. Rao
Nouveau pari de nos amis de chez AMI, Les survivants du ciel annonce un post-apo fantasy et le radar s’affole. BIP BIP BIP BIP.
Résumé :
Après une catastrophe globale, l’Humanité s’est réfugiée dans les cieux, parmi des cités végétales maintenues en lévitation grâce à la trajection, une magie que les architectes sont les seuls à maîtriser.
Iravan fait partie de cette puissante caste. Soupçonné d’avoir succombé à l’extase, un état second redouté de tous, car susceptible de provoquer la disparition totale d’une cité, il risque de tout perdre. Même l’amour de sa femme, Ahilya, l’unique archéologue de la cité de Nakshar.
Alors que leur mariage semble condamné et au moment où la cité s’enfonce peu à peu dans des zones de turbulence dangereuses, Ahilya fait une découverte archéologique extraordinaire qui remet soudain tout en question.
Couverture : Didier Graffet
Illustrations intérieures : Leo Nickolls
Traduction : Florence Bury
Éditeur : Albin Michel Imaginaire
Nombre de pages : 560
Prix : 24,90€ (broché) / 12,99€ (numérique)

28 Août – L’enfant de la marée 1 : Les vaisseaux d’os, RJ Barker
ATTENTION GROS DOSSIER ! Leha nous propose toujours ce qui se fait de mieux en fantasy traduite avec la trilogie de L’enfant de la marée de RJ Barker, une saga que j’ai vraiment adoré en VO et vous devez absolument découvrir ça.
Résumé :
Depuis des générations, les Cent Îles et les Iles Décharnées construisent leurs navires à partir d’ossements de dragons des mers et les ont chassés jusqu’à l’extinction. Si les dragons ont disparu, les tensions entre les deux nations autour de cette précieuse ressource ne se sont jamais apaisées. Joron Bitord a été condamné à commander un vaisseau des morts, ces navires peints en noir dont l’équipage ne compte que des repris de justice, voués à semer la terreur et le chaos sur les mers des Cent Îles et des Îles Décharnées et à périr sur les flots. Mais il n’a ni le respect de son équipage ni l’étoffe d’un meneur et se noie dans l’alcool, laissant péricliter son navire. Pourtant, son destin prend une tournure inattendue quand Meas la chanceuse lui ravit le commandement de l’Enfant de la marée en combat singulier. Cette femme dure et sans pitié est animée par une mission secrète qui non seulement donnera une raison de vivre à l’équipage de parias sous ses ordres, mais les fera aussi entrer dans la légende.
Couverture : Edward Bettison
Traduction : Hermine Hémon et Erwan Devos
Éditeur : Leha
Nombre de pages : 500
Prix : 25€ (broché)

28 Août – Sélénie des terres mortes, Philippe Tessier
Mais Leha pousse aussi des auteurices de chez nous ! On devait déjà à Philippe Tessier les différents cycles de la saga Polaris, mais le voici ici dans un univers qui a l’air inédit avec Sélénie des terres mortes. C’est intrigant tout ça ! La superbe couverture pose l’ambiance (j’ai pas encore le nom de l’artiste, je mets à jour dès que je trouve l’info).
Résumé :
Dans une ville cauchemardesque où errent les âmes moribondes d’une humanité ayant succombé à sa propre corruption, une jeune enfant, Sélénie, tente désespérément de survivre. Fascinée par le Maréchal de la Cité sans nom qui mène les armées du Seigneur Sombre contre les troupes des derniers rois humains, elle va découvrir que ce personnage dissimule un grand secret et qu’il n’est pas l‘ennemi qu’elle croyait. Traquée par les miliciens et les vautours au service du mal, elle use de tous les stratagèmes pour demeurer insaisissable et se réfugie dans les tréfonds de la ville où un ange va lui apprendre que son innocence est tout ce qui empêche le monde de céder définitivement aux ténèbres.
Aidée par un singulier fantôme, un petit rat ou bien encore une étrange créature vivant dans l’ombre, Sélénie tente désespérément de quitter la ville. Mais pour cela, il lui faut échapper aux Corrupteurs qui pervertissent tout ce qu’ils touchent et aux autres séides du mal, comme les enfants de la Tour ou l’inquiétant Baladin. Un autre danger la menace, celui de perdre son innocence. Sa rencontre avec un jeune garçon nommé Simon lui redonne du courage mais lui fait aussi courir le risque de grandir bien trop vite dans un monde où la fin de l’enfance peut signifier la fin de tout espoir.
Couverture :
Éditeur : Leha
Nombre de pages :
Prix : 22€ (broché)

Sorties VO
19 Août – The Eidyn Saga 3: The damned king, Justin Lee Anderson
Troisième tome d’une trilogie fantasy que je n’ai pas commencée, The damned king termine la trilogie de Justin Lee Anderson, dont le premier tome The lost war avait remporté le SPFBO en 2020 et a une très bonne réputation.
Résumé :
The eternal light keeping demons at bay has been extinguished and Eidyn’s last bastion is under brutal siege. Aranok and his allies draw the final battle lines as the war for the kingdom nears its end. With death threatening from every shadow and truth itself at stake, Eidyn’s defenders must put aside their grudges and come together. But is it possible to save everyone when some prefer the lie?
Couverture : Jeremy Wilson
Éditeur : Orbit
Nombre de pages : 544
Prix : 10,99£ (broché) / 5,99£ (numérique)

24 Juin – The War Arts Saga 3 : The art of legend, Wesley Chu
Troisième tome d’une trilogie fantasy que je n’ai pas commencée, parce que ça devient une habitude, The art of legend est le dernier tome de la trilogie de Wesley Chu, publiée par Bragelonne chez nous (on en reparle plus bas, wink wink)
Résumé :
Once in a faraway kingdom there was a man prophesied to be the chosen one, who would defeat a great villain, the Eternal Khan, and save the kingdom.
But then the Eternal Khan died . . . and the prophecy was broken.
For Jian, the fated hero, this could have been a moment to succumb to despair. But instead, he chose to create his own destiny. He studied under Taishi, his curmudgeonly but beloved mentor, to become a great warrior.
With war on the horizon—and rumors of the Khan’s return brewing—a band of unlikely allies are also on their own missions. There’s Sali, a gruff warrior who is also forging a path different from the one her culture created for her, and Qisami, an assassin whose cold heart might actually be made of gold. And Taishi has gathered a band of other elderly grandmasters to help Jian live up to his destiny.
Because some heroes aren’t simply born legends—they choose to become legendary. And great heroes do not stand alone but are stronger together.
Couverture : Tran Nguyen
Éditeur : Orbit
Nombre de pages : 704
Prix : 22£ (relié) / 11,99£ (numérique)

Sorties Poche
20 Août – L’empire d’écume 1 : La fille aux éclats d’os, Andrea Stewart
Bragelonne publie en poche L’empire d’écume, un roman que j’avais apprécié mais je n’ai toujours pas lu le troisième tome de la trilogie, c’est dans la PAL infinie.
Résumé :
Sur toutes les îles de l’Empire, on prélève sur chaque enfant un éclat d’os derrière l’oreille, lors d’un rituel trop souvent mortel. Depuis son palais, l’empereur utilise ces précieux fragments pour créer et contrôler de redoutables chimères animales, les concepts, qui font régner la loi. Mais son autorité vacille et partout la révolte gronde.
Sa fille, Lin, a été privée de ses souvenirs par une étrange maladie et passe ses journées dans l’immense palais plein de portes closes et de noirs secrets. Pour regagner l’estime de son père, elle décide de se lancer dans le périlleux apprentissage de la magie d’os.
Une magie qui a un prix… alors que la révolution vient frapper aux portes du palais, Lin devra décider jusqu’où elle peut aller pour reconquérir son héritage… et sauver son peuple.
Couverture : Johann Bodin
Traduction : Laurence Boischot
Éditeur : Bragelonne
Nombre de pages : 528
Prix : 8,95€

20 Août – L’art de la guerre 2 : L’art de la destinée, Wesley Chu
Bragelonne a montré à maintes reprises que niveau classe et respect des lecteurices, c’était pas les plus affuté.e.s. La maison d’édition le montre encore une fois en sortant L’art de la destinée, suite de L’art de la prophétie, directement en poche sans passer par la case grand format. Celles et ceux qui possèdent le premier en broché peuvent dire merci.
Résumé :
Naguère, une prophétie annonçait qu’un élu se lèverait pour combattre et défaire le Khan éternel, le roi-dieu immortel. Mais la prophétie était erronée.
Désormais, Jian – l’ex-héros élu – n’est plus qu’un jeune homme ordinaire qui cherche sa voie. Cependant, rien ne dit qu’il sera à jamais privé d’une extraordinaire destinée. En effet, ne s’est-il pas allié à Taishi, la grande-maîtresse au caractère revêche qui l’instruit dans la pratique du surpuissant art du combat hérité de sa famille ?
Mais long est le chemin jusqu’au jour où Jian pourra se dire son héritier. Aussi Taishi recrute-t-elle une troupe de grands-maîtres vénérables – et d’un âge canonique – pour l’aider dans son ultime tâche : former Jian, le porter au sommet de la maîtrise, avec pédagogie – plus une badine et un fouet.
Pendant ce temps, d’autres cherchent eux aussi leur destinée. Qisami, l’assassine, est chargée d’une mission secrète : protéger de ses ennemis une noble puissante. Mais alors que Qisami entre dans la clandestinité, elle découvre sous sa nouvelle identité une chose inconnue d’elle jusqu’alors : l’amitié, une famille, un but dans la vie.
Sali croyait elle aussi que son destin était tracé. Mais alors qu’elle accomplit son devoir en cherchant le nouveau Khan, elle voit son clan exilé, chassé du monde qu’il a toujours connu. Et tandis qu’elle mène les survivants vers une nouvelle patrie, elle trouve en elle un trait dont elle n’avait jamais eu conscience : elle est une cheffe et une révolutionnaire.
Parce que la destinée, parfois, est plus grande que ce que disent les prophéties. Et parce que la plus grande des destinées est celle qu’on se choisit…
Couverture : Tran Nguyen
Traduction : Frédéric Le Berre
Éditeur : Bragelonne
Nombre de pages : 888
Prix : 10,95€

21 Août – La tapisserie de Fionavar 2 : Le feu vagabond, Guy Gavriel Kay
Après le lancement de sa collection poche Neptune en début d’année, L’Atalante continue dans ce format La tapisserie de Fionavar de Kay avec ce Feu Vagabond, toujours avec une couverture sublime auquel l’écran ne rend pas justice si on en croit le premier qui brille de mille feux sur mon étagère.
Résumé :
Naguère, une prophétie annonçait qu’un élu se lèverait pour combattre et défaire le Khan éternel, le roi-dieu immortel. Mais la prophétie était erronée.
Désormais, Jian – l’ex-héros élu – n’est plus qu’un jeune homme ordinaire qui cherche sa voie. Cependant, rien ne dit qu’il sera à jamais privé d’une extraordinaire destinée. En effet, ne s’est-il pas allié à Taishi, la grande-maîtresse au caractère revêche qui l’instruit dans la pratique du surpuissant art du combat hérité de sa famille ?
Mais long est le chemin jusqu’au jour où Jian pourra se dire son héritier. Aussi Taishi recrute-t-elle une troupe de grands-maîtres vénérables – et d’un âge canonique – pour l’aider dans son ultime tâche : former Jian, le porter au sommet de la maîtrise, avec pédagogie – plus une badine et un fouet.
Pendant ce temps, d’autres cherchent eux aussi leur destinée. Qisami, l’assassine, est chargée d’une mission secrète : protéger de ses ennemis une noble puissante. Mais alors que Qisami entre dans la clandestinité, elle découvre sous sa nouvelle identité une chose inconnue d’elle jusqu’alors : l’amitié, une famille, un but dans la vie.
Sali croyait elle aussi que son destin était tracé. Mais alors qu’elle accomplit son devoir en cherchant le nouveau Khan, elle voit son clan exilé, chassé du monde qu’il a toujours connu. Et tandis qu’elle mène les survivants vers une nouvelle patrie, elle trouve en elle un trait dont elle n’avait jamais eu conscience : elle est une cheffe et une révolutionnaire.
Parce que la destinée, parfois, est plus grande que ce que disent les prophéties. Et parce que la plus grande des destinées est celle qu’on se choisit…
Couverture : Førtifem
Traduction : Élisabeth Vonarburg
Éditeur : Neptune (L’Atalante)
Nombre de pages : 400
Prix : 9,50€

C’est super cool que cette géniale trilogie qu’est Tide Child sorte en VF. Mais les traducteurs ont intérêt à assurer parce qu’il y a pas mal de vocabulaire propre à l’univers, vocabulaire qui n’est pas juste des mots inventés mais qui ont un sens. Et les traductions de Leha…comment dire…elles peuvent parfois laisser à désirer. Je vais probablement le tenter en français quand tout sera sorti. Mais bon…Bitord quoi…
J’ai été accroché par les Vaisseaux d’os et Sélénie. Comme commenté au dessus par Gordien, j’espère que la traduction des Vaisseaux d’os sera bonne…parce que celle de The Bloodsworn Saga de John Gwynne est pas folle folle (jai lu le 1 en anglais et les 2 autres en francais, je regrette de ne pas avoir continué en anglais). Heureusement que l’auteur est incroyable…
Mais on encourage Leha qui fait l’effort de suivre ses séries et délivrent des pepites anglosaxonne 🙂
Merci pour ton beau radar l’Ours, ca rajoute 2 livres dans ma liste d’achat 😀
Moi c’est sur le Terres Bannies, de Gwynne aussi, que j’ai pesté contre la traduction…assuré par la même personne que pour Bloodsworn…
Vu qu’à priori tu lis l’Anglais, je t’invite à lire The Bone Ships en VO, il est assez accessible, une fois le vocabulaire spécifique assimilé.
Ça dépend des traducteurices plus que de l’éditeur, je suis pas très exigeant en trad mais chez Leha j’ai eu plus de soucis avec Licanius que avec Gwynne. Là c’est le duo qui a traduit les Esslemont, j’ai pas testé cette série encore, donc je sais pas
J’ai tiqué aussi pendant Licanius mais de manière moins fréquente et marquante. J’ai laissé tomber le tome 3 mais sans savoir si c’était la traduction qui était en cause ou si c’était aussi très confus en VO. Je sais que la trad du Livre des martyrs est aussi douteuse (avec parfois des passages pas du tout traduits…). Du coup, un peu échaudé par Leha, je fais Esslemont en VO…
J’attends surtout les Vaisseaux d’os 🙂
Tu fais bien 🙂
Bon, ben, comme tout le monde, « Les Vaisseaux d’os ». Mais aussi, quand même le Grimbert et le Rao.
Tu as raison, ça va commencer fort !
Les couvertures des « The Art of… » donnent à chaque fois méga envie de les lire… ptêtre en VO…
Très intéressé par Chevauche-Brumes (l’occasion de me lancer !) et Sélénie, un peu par les Survivants du Ciel. Barker j’ai lu des critiques négatives de la traduction donc si je me laisse tenter ce sera en VO…
Sinon en sortie intéressante VO y a une novella de Tchaikovsky, The Hungry Gods, qui a l’air intéressante ! (Il écrit trop par contre haha…)