Pour le gens qui lisent de la fantasy épique en VO, The malazan book of the fallen de Steven Erikson fait figure de référence ultime, d’œuvre gigantesque et incontournable. Avec dix gros pavés et d’autres séries écrites par le compère Ian C. Esslemont, c’est aussi un pari éditorial pour un éditeur français, et deux s’y sont déjà cassé les dents. Mais pas de problème, les éditions Leha se lancent joyeusement dans l’aventure, on hésite entre courage et folie douce, mais on sait bien que les deux sont de vieux amis.
Résumé :
Saigné à blanc par des luttes intestines, d’interminables guerres et plusieurs confrontations sanglantes avec le Seigneur Anomander Rake et ses Tistes Andii, le tentaculaire Empire Malazéen frémit de mécontentement. Les légions impériales elles-mêmes aspirent à un peu de répit. Pour le sergent Mésangeai et ses Brûleurs de Ponts, ainsi que pour Loquevoile, seule sorcière survivante de la 2e armée, les contrecoups du siège de Pale auraient dû représenter un temps de deuil.
Mais Darujhistan, la dernière des Villes libres de Genabackis, tient encore et toujours bon et l’ambition de l’Impératrice Laseen ne connaît aucune limite.
Cependant, il semble que l’Empire ne soit pas la seule puissance impliquée. De sinistres forces sont à l’oeuvre dans l’ombre, tandis que les dieux eux-mêmes se préparent à abattre leurs cartes…