L’océan au bout du chemin, Gaiman replonge en enfance
Neil Gaiman a des petites manies que j'ai déjà souligné précédemment, celle que je vois souvent est que son héros n'est qu'un véhicule servant au lecteur qui, à travers ses yeux, va parcourir le monde créé par l'auteur pour lui. Neil Gaiman crée donc des espèce de train fantôme où son héros se laisse porter, regardant le monde réel se transformer sous ses yeux en un délire fantastique, la bouche ouverte et l'air ahuri mais souvent plutôt passif. Ici la même chose se produit, à la différence que ce personnage est un enfant de 7 ans, solitaire et féru de lecture. Et le monde fantastique en question c'est la ferme des Hempstock qui se situe derrière chez lui, dont les…